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Ouvrir sa maison pour s’ouvrir au monde

Ouvrir sa maison pour s’ouvrir au monde

Découvrez comment l’accueil au pair a transformé la vie d’une famille multiculturelle au Pays Basque, apportant équilibre, ouverture et sérénité.

Un parcours riche en diversité culturelle

Neela Tibayrenc n’est pas une maman comme les autres. Son histoire commence entre l’Inde et Madagascar, où ses parents sont nés, avant de poursuivre à la Réunion, où elle a vu le jour, puis à Mayotte, où elle a grandi. Cette richesse culturelle a façonné sa vision du monde et son rapport aux autres.

« En fait, pour moi, c’est naturel d’être connectée à plusieurs continents, plusieurs traditions« , nous confie-t-elle lors de notre podcast « La Grande Famille ». Cette multiculturalité, Neela l’a toujours portée en elle, des danses indiennes de son enfance jusqu’à ses choix de vie adulte.

Après un parcours académique brillant (études de pharmacie à Montpellier puis Paris, master à l’ESSEC), Neela a travaillé dans l’industrie pharmaceutique avant qu’un événement majeur ne vienne bouleverser sa trajectoire : la maternité.

La maternité comme révélateur

L’arrivée de sa fille Eléa a été un véritable déclic pour Neela. « La maternité, je la voulais. Et quand je l’ai eue, je me suis dit, ce n’est pas tout ce que je veux. Je ne peux pas vouloir que ça, finalement. J’adore mes enfants, je vous aime. Mais je ne peux pas faire que ça, en fait.« 

Cette prise de conscience l’a amenée à repenser entièrement son équilibre de vie. Avec son mari Pierre, ils ont quitté la Normandie pour s’installer au Pays Basque, un lieu où ils ne connaissaient personne mais où ils ont ressenti une énergie particulière. C’est là que Neela s’est lancée dans l’entrepreneuriat, contribuant notamment au développement de la French Tech Pays Basque.

Mais comment concilier cette vie professionnelle épanouissante avec l’éducation de deux enfants, sans famille à proximité pour les soutenir ? C’est là qu’intervient l’expérience au pair.

L'au pair : bien plus qu'un mode de garde

Pour Neela et sa famille, accueillir une au pair n’était pas simplement une solution de garde d’enfants. C’était une façon de retrouver cette richesse multiculturelle qui lui est si chère et de la transmettre à ses enfants.

« Ce qui m’a séduit, c’est justement ce côté… quelqu’un qui vient d’ailleurs et qui puisse apporter ça à mes enfants. Parce que moi qui avais été baignée là-dedans, finalement je ne savais plus en étant ici comment leur donner goût à cette multiculturalité, le goût de l’international.« 

L’expérience a dépassé toutes leurs attentes. Avec Bianca, leur au pair colombienne, la famille a « voyagé » sans quitter sa maison. Les enfants ont découvert de nouveaux plats, de nouvelles expressions, et même une nouvelle passion pour la Colombie et ses chevaux sauvages chez Eléa, passionnée d’équitation.

Des bénéfices pour toute la famille

L’impact de cette expérience s’est fait sentir à plusieurs niveaux :

Pour les enfants

« Ça apporte une compétence de tolérance aux enfants, d’accueil. Parce que justement, on n’est plus dans l’entre-soi de la famille. » Les enfants apprennent à être bienveillants, à s’ouvrir à d’autres cultures, et même à comprendre l’anglais de manière naturelle.

Pour les parents

« Le fait d’avoir du temps pour toi, tu as plus de patience, tu as plus de disponibilité, donc tout le monde est plus serein. Et c’est vertueux sur toutes les sphères du cycle de la vie. » Pierre a pu reprendre le sport, Neela s’est mise au dessin, et tous deux ont retrouvé un équilibre essentiel à leur épanouissement.

Pour la dynamique familiale

La présence d’une au pair a apporté une stabilité précieuse, particulièrement lors des déplacements professionnels de Pierre. « Je sais que j’ai un backup, que je ne suis pas toute seule« , explique Neela, qui n’a plus à jongler constamment avec les solutions de garde de dernière minute.

Conseils pour une expérience réussie

Si l’expérience de Neela donne envie, elle partage quelques conseils précieux pour les familles qui souhaiteraient se lancer :

1.Cadrer les horaires dès le départ : « On a tout de suite bien cadré les horaires. Et en dehors de ces horaires, l’au pair est libre et elle va dans son lieu à elle. » Cette clarté préserve l’intimité familiale tout en respectant celle de l’au pair.
2.Être clair sur les attentes : « C’est hyper important que ce soit bien clair dès le début pour pas qu’il y ait d’ambiguïté.« 
3.Rassurer sur le cadre de vie : Montrer la chambre, les espaces communs, expliquer le fonctionnement de la maison.
4.Accepter l’incertitude : « On a le droit de se tromper. Voilà, c’est l’humain. Donc 100% sans risque, ça n’existe pas.« 
5.Être attentif à la barrière de la langue : Particulièrement importante avec les jeunes enfants, qui peuvent se sentir frustrés s’ils ne sont pas compris.

Une aventure humaine avant tout

Ce qui ressort de l’expérience de Neela, c’est que l’accueil au pair est avant tout une aventure humaine, un échange culturel qui enrichit toute la famille. C’est un cercle vertueux où chacun trouve sa place et s’épanouit.

Comme le résume si bien Neela : « On a cette capacité de sacrifice quand on devient maman qui est incroyable. On est dévoué, on a cette envie de… On a ce don et ce truc de sacrifice, mais au bout d’un moment, si on ne fait pas attention à soi, on s’asphyxie et on n’est plus la maman qu’on voulait être.« 

L’accueil au pair permet justement de retrouver cet équilibre précieux, de reprendre son souffle et de redevenir la maman que l’on souhaite être, tout en offrant à ses enfants une ouverture sur le monde inestimable.

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